Abrek Zelimkhan, Héros tchétchène, suivi de L’attaque de Kizlyar
Abrek Zelimkhan, Héros tchétchène, suivi de L’attaque de Kizlyar (Version trilingue de la nouvelle de Saïd-Akhmed Gatsaev).
Auteur : Kissa Gatsaeva-Chapaeva & Françoise Guerin
Relié : 132 pages
Editeur : Editions L’Harmattan (5 février 2013)
Langue : Français
ISBN-10 : 2343000662
ISBN-13 : 978-2343000664
Ce livre a pour ambition de faire connaître tout un pan de la culture et de l’histoire des Tchétchènes. Il est articulé autour de la nouvelle écrite par le père de l’une des auteures à la mémoire de son prestigieux ancêtre Zelimkhan qui a combattu sa vie durant pour la liberté et l’indépendance de son pays, la Tchétchénie. Dès le début de la conquête du Caucase par l’armée russe, des hommes se sont soulevés pour défendre leur patrie, leur culture, leur langue et venger les opprimés. Bien qu’entourés de compagnons d’armes afin de mener certaines actions d’envergure, ces rebelles menaient une vie assez solitaire. Appelés abreks par le peuple, devenus hors-la-loi, pourchassés sans relâche par les autorités, ils sont devenus des héros nationaux que l’on célèbre toujours aujourd’hui. C’est donc la vie de Zelimkhan, abrek malgré lui, qui est ici retracée au fil des souvenirs de l’un des membres de sa famille : Kissa Gatsaeva-Chapaeva.
La nouvelle écrite en tchétchène par Saïd-Akhmed Gatsaev en 1991 et relatant un épisode fameux de la lutte de Zelimkhan contre le pouvoir russe est donnée en version originale dans son intégralité. En fin d’ouvrage, un extrait de la nouvelle est segmenté pour que les linguistes ou les amoureux des langues puissent avoir un aperçu de la structure du tchétchène accompagné d’un rapide aperçu phonologique, graphique et syntaxique. Le texte de la nouvelle est également traduit en français puis en russe.
Kissa Gatsaeva-Chapaeva, enseignante de langue et littérature russe en Tchétchénie, a fui avec ses trois enfants, son pays en guerre et s’est réfugiée en France en 2001. Depuis, elle a obtenu la nationalité française et vit dans le sud de la France. Elle reste, bien entendu, attachée à son pays d’origine et a à cœur de transmettre aux plus jeunes sa langue maternelle ainsi que l’histoire de la Tchétchénie.
Françoise Guérin, maître de conférences en linguistique générale et appliquée à l’Université Paris-Sorbonne et membre du Laboratoire de recherches du CNRS le LACITO (Langues et civilisations à tradition orale), est la spécialiste française du tchétchène et de l’ingouche.
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