Chienne de guerre: Une femme reporter en Tchétchénie
Chienne de guerre: Une femme reporter en Tchétchénie
Auteur: Anne Nivat
Broché: 295 pages
Editeur : Fayard (1 juin 2000)
Langue : Français
ISBN-10: 2213606900
ISBN-13: 978-2213606903
Le témoignage d’Anne Nivat, journaliste indépendante partie en Tchétchénie, est accompagné de cartes. Des cartes pour expliquer et situer le statut de la Tchétchénie, petit pays pris dans l’étau russe. Entre la Mer Caspienne et la Mer Noire, au sud-ouest de la Russie, se déroule depuis de longs mois une “chienne de guerre”. Anne Nivat a tenu à se rendre sur place afin que cette guerre ne soit pas trop vite oubliée, ni cachée aux yeux du monde. Elle visite les villages, arpente les montagnes, multiplie les rencontres. Partout c’est l’incompréhension. Beaucoup de civils fuient vers la province d’Ingouchie. Ils laissent derrière eux des maisons ruinées, calcinées, et ne comprennent toujours pas les causes de l’acharnement des Russes. Comme le dit Oumar, soldat de la cause tchétchène : “Ici tout le monde nous traite comme des chiens… Je ne suis pas un bandit ! Je suis quelqu’un de parole. Je défends ma patrie”. Témoignage fort sur les ravages de la guerre : Anne Nivat a vécu le quotidien d’un pays qui entre en résistance. Comme tout le monde, réfugiée dans les caves, elle a prié sous les bombes. C’est l’importance de cette intégration au coeur du peuple tchétchène qui fait de son livre un vrai grand reportage de journaliste. —Denis Gombert
Présentation de l’éditeur
« Ce livre est le récit de mes différents séjours dans la Tchétchénie en guerre, entre septembre 1999 et mi-février 2000. La guerre telle que je l’ai vue : il s’agit là d’un pur témoignage.
J’ai agi en tant que journaliste free-lance, correspondante de deux quotidiens français, Libération et Ouest-France. Dès le début du conflit, j’avais fait la demande d’une accréditation ad hoc du côté russe ; ne l’ayant pas obtenue, j’ai décidé de regarder la guerre du côté tchétchène.
Cet affrontement qui ne cesse de saigner et d’épuiser les camps en présence n’est malheureusement pas terminé et peut-être ne finira jamais. Aussi faut-il continuer de se rendre sur place pour dire ce qu’il en est.
À moi qui n’avais fréquenté la guerre que dans les livres d’histoire, elle a appris son poids de cruauté, de désespoir et de mort. Au lecteur, j’espère que ces pages auront mieux fait percevoir l’enchaînement tragique des événements, mieux fait comprendre aussi ce peuple, ces hommes et femmes tchétchènes avec qui j’ai partagé l’impartageable. »
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