Un témoin indésirable
Un témoin indésirable
Auteur: Andreï Babitski
Broché: 247 pages
Editeur : Robert Laffont (7 février 2002)
Langue : Français
ISBN-10: 2221092783
ISBN-13: 978-2221092781
Dans un livre politiquement incorrect, Andrei Babitski, -célèbre journaliste russe dont l’enlèvement à fait la une des journaux il y a deux ans- jette une lumière nouvelle sur la guerre entre la Russie et la Tchétchénie. S’appuyant sur sa connaissance du Nord-Caucase, il révèle les motivations et les responsabilités des deux camps depuis dix ans. Ses contacts personnels et sa réputation de probité lui ont permis de faire son métier de reporter jusque dans les montagnes du sud du pays, d’accès très difficile. Il a vu la guerre et ne montre aucune complaisance à l’égard de l’armée russe corrompue ; sans mission ni discipline, pas plus qu’envers les chiens de guerres tchétchènes.
Un mot de l’éditeur
Le premier livre qui lève le voile sur la politique de Vladimir Poutine au Nord-Caucase.
Quatrième de couverture
Andreï Babitski, un des rares journalistes objectifs en Russie sur la guerre de Tchétchénie, a été arrêté en 2000 par des militaires russes, incarcéré et maltraité dans un des tristement célèbres camps de filtration, puis soi-disant ” échangé ” contre des soldats russes. Un mois plus tard, il est de nouveau emprisonné sous un faux prétexte et entame une grève de la faim en signe de protestation. Toute la presse occidentale s’était alors soulevée pour protester contre la perversité, l’arbitraire et la cruauté de cette arrestation et de cette détention, et défendre ce journaliste courageux qui avait voulu faire son métier.
Aujourd’hui, dans un livre politiquement incorrect, il jette une lumière nouvelle sur la Russie post-soviétique. S’appuyant sur sa connaissance du Nord-Caucase et l’histoire de ses relations séculaires avec la Russie, Andreï Babitski révèle les motivations et les responsabilités des deux camps depuis dix ans. Il raconte cette guerre quotidienne et son cortège d’horreurs comme personne ne l’a fait. Grâce à ses contacts personnels, sa réputation de probité, il a pu s’enfoncer jusque dans les montagnes du sud du pays. Il a alors vu la guerre avec les yeux des soldats russes, ceux des civils et des indépendantistes tchétchènes. Il ne montre aucune complaisance à l’égard d’une armée russe corrompue, sans mission ni discipline, pas plus qu’envers les chiens de guerre tchétchènes. Après lui, on ne pourra plus confondre les indépendantistes et les Wahhabites.
Son objectivité garantit la liberté d’opinion du lecteur. Son impartialité, cette absence de haine trouvent peut-être leur origine dans sa foi orthodoxe, évoquée avec pudeur épisodiquement.
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