Fête de solidarité pour Rizvan à Vaour
Toutes les associations du village et les artistes, comédiens, musiciens, se sont réunis pour organiser une soirée-spectacle de solidarité envers une famille tchétchène de cinq enfants qui vit à Vaour depuis janvier 2011.
Fuyant les persécutions subies dans son pays, elle est arrivée en France en 2008 pour demander l’asile, qui lui est refusé. Sans aucune ressource, sans le droit de travailler, sans accès aux aides sociales, toujours en attente de l’obtention d’un droit de séjour sur le territoire, la famille a été accueillie par la municipalité de Vaour. La solidarité s’est organisée et lui a permis de vivre dignement. Tout le monde les connaît, les apprécie, les enfants ont été scolarisés à Vaour et à Penne, les parents se sont impliqués dans la vie du village et de l’école. Mais depuis le mois d’août, leur fils Rizvan, 6 ans, est hospitalisé à Purpan pour une leucémie.
Les recettes de la soirée reversées à la famille
Pour manifester leur soutien, leur sympathie, pour aider la famille à faire face à cette épreuve, et aux frais occasionnés par cette nouvelle situation, les habitants, voisins, amis, ont eu l’idée d’organiser cette fête. À la Commanderie des Templiers (195 places), pour le spectacle de la Crida Compagnie et de leurs invités, il a fallu refuser du monde. Heureusement, un apéritif offert par une association de producteurs locaux a permis aux «déboutés du spectacle» de patienter au son de l’accordéon, puis un repas a été servi à la salle des fêtes. Celle-ci a été décorée avec les beaux dessins et les poèmes réalisés par les enfants des écoles de Penne et Vaour. Prévu pour 200 personnes, le repas a dû être partagé, et nombreux sont ceux qui ont dû «sauter» directement au dessert, sans pour autant se départir de leur plaisir d’être là. La soirée s’est poursuivie en musique, et en dansant, avec plusieurs groupes locaux : ce fut un grand succès, au nom de la générosité, de l’amitié et de la fraternité. L’ensemble des recettes va à la famille pour les aider à faire face, dans l’attente d’une réponse à leur demande de droit de séjour.
Source: La Dépêche du Midi
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