Le KGB au pouvoir : Le système Poutine
Le KGB au pouvoir : Le système Poutine
Auteur: Thierry Wolton
Poche: 319 pages
Editeur : Gallimard (19 février 2009)
Collection : Folio documents
Langue : Français
ISBN-10: 2070357899
ISBN-13: 978-2070357895
Description de l’ouvrage
L’URSS n’est plus, le communisme a disparu d’Europe et pourtant les héritiers du KGB soviétique règnent en maître à Moscou. Vladimir Poutine – ancien officier des services secrets – achève son deuxième mandat de président de la Russie, mais ni lui ni ses acolytes n’ont l’intention de quitter le pouvoir. Comment en est-on arrivé là ?
Il y a trente ans, le chef du KGB, Iouri Andropov, a voulu réformer l’URSS qui courait à sa perte. Son plan a échoué. Ses disciples ont été pris de vitesse dans la tourmente qu’a connue la Russie à l’époque de Boris Eltsine. Depuis, les hommes de l’ombre ont tout fait pour reprendre le pays en main. Avec Poutine, c’est chose faite. Libertés en berne, médias muselés, opposants réduits au silence, un ordre sinistre s’est instauré sur cette immense nation.
Thierry Wolton décrypte ces années cruciales. Il démonte le «système Poutine» où le goût du pouvoir et celui de l’argent s’allient au plus grand cynisme. Au terme de cette analyse pugnace, la question se pose : faut-il de nouveau avoir peur de la Russie ?
Thierry Wolton est historien, spécialiste du monde communiste. Son livre, Le KGB en France (1986) en a fait l’un des spécialistes incontestés de la police secrète soviétique et de ses méthodes de subversion. Il est l’auteur, entre autres, de La France sous influence (Grasset, 1997), L’Histoire interdite (Lattes, 1998) et Le Grand Bluff chinois (Laffont, 2007).
Revue de presse
L’ascension fulgurante de ces hommes, qui, en moins de dix ans, ont redonné à la Russie les traits d’un Etat “militaro-policier”, est racontée de façon passionnante dans le livre-enquête Le KGB au pouvoir, du chercheur Thierry Wolton. Son regard d’historien rompu aux arcanes du système soviétique permet de comprendre pourquoi la Russie a mis un frein à ses désirs d’ouverture et de démocratisation pour basculer dans le “national-patriotisme”. Rompant avec une idée toute faite, l’auteur explique que la perestroïka, la politique de réformes voulue par Mikhaïl Gorbatchev, n’était ni plus ni moins qu’un projet conçu à la Loubianka, le siège du KGB, dès l’époque de Iouri Andropov (1914-1984). Ce général des organes, devenu premier secrétaire du parti en 1982, avait compris que l’URSS, avec son industrie militaire pléthorique et obsolète, son armée en déroute, le niveau de vie déplorable de sa population, courait à la catastrophe. (Marie Jégo – Le Monde du 1er février 2008 )
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