La mobilisation se poursuit autour de la famille tchétchène, installée à Segré. Les parents d’élèves ont déposé, ce samedi, une lettre de soutien, à la sous-préfecture.

Cinq silhouettes colorées ornent désormais les portes de la sous-préfecture de Segré. Comme les cinq membres de cette famille tchétchène, arrivée à Segré en 2010 et aujourd’hui sous le coup d’une OQTF, une obligation de quitter le territoire français, délivrée par la préfecture.

Ce samedi, comme depuis 4 semaines, les membres du comité de soutien ont encore tourné au rond-point de la République. Ils se sont également rendus aux portes de la sous-préfecture. Les parents d’élèves y ont déposé une lettre, signée par 90 parents, pour exprimer leur souhait de voir les deux enfants tchétchènes poursuivre leur scolarité, à Segré. Sandrine Braud, présidente de l’association des parents d’élèves des écoles Dolto et Fontaine, en lit des passages. Elle y parle de « voisins, de citoyens. De l’intérêt de l’enfant qui doit primer », elle évoque leur souhait de « se reconstruire, être en sécurité. »

*Le collectif de soutien à la famille Tchétchène appelle à rassemblement, tous les samedis à 11 h, pour demander le respect du droit d’asile. Des démarches auprès de la cour nationale des demandeurs d’asile sont en cours, la famille ne doit pas quitter le territoire avant son verdict. Rassemblement: Segré, Place de la République  à 11h00

Source: Ouest-France

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